dukyduke a écrit:AB et Animeland ont fait un gros boulot de promotion, donc oui il est fort probable qu'ils aient passé un accord de crosspromotion pour soutenir la sortie du titre.
Je le pense également.
J'aurais juste une remarque à faire sur l'article qu'ils avaient fait, et notamment sur le pourquoi AB et pas les autres. Ils prétendent que seul AB avait les moyens de proposer une vraie grande sortie et que cela a convaincu Toei. La réalité est plus terre-à-terre que cela.
Surtout sachant qu'AB est une société assez proche de son argent, il n'y a qu'à voir que la pauvreté des illustrations figurant sur leurs box. Après, il est vrai que le montant des illustrations s'avère plutôt important, mais bon les autres éditeurs mettent un peu plus les moyens ...
Plein d'offres ont été faites sur Goldorak, même de la part de Dargaud, TF1, Kazé, Black BOX, etc. Et souvent bien plus hautes que celle faite par AB. Mais AB avait un avantage certain : ils possèdent un contrat avec renouvellement automatique qui fait que seul un refus de leur part permet de proposer ce titre à quelqu'un d'autre.
Sauf pour cela ou du moins si tu as eu des retours d'informations suffisamment rigoureux, précisément, qu'il s'agissait d'un contrat de licence (donc à exécution successive) et qui a été résilié en 1997, qu'il n'a dès lors plus été reconduit et la série plus exploitée pendant 15 ans. Donc déjà ces clauses ne valent pas ad vitam eternam.
Que la reconduction était conditionnée, du moins dans l'absolu, à une autorisation écrite de Go NAGAI. Que cette convention a de facto été résiliée, car il aurait fallu également qu'AB paie de nouveau les échéances comme le prévoyait le contrat ainsi reconduit, exploite la série et donc ce qui aurait donné lieu à des diffusions télé, vidéos, etc ...
Donc sauf à ce que ladite clause soit rédigée et prévoyait non pas un droit à renouvellement automatique,
mais à ce qu'AB bénéficie d'un droit de préférence quant à une exploitation future de la série sur notre territoire (pour peu que ce droit de préférence ne soit pas conditionné à une absence de résiliation du contrat originaire), sauf à ce qu'AB ne consente qu'une société tierce puisse exploiter Goldorak.
Non, je pense surtout que Tôei Anim n'a tout simplement pas voulu se prendre la tête, vu les nombreuses, ô combien pénibles procédures engagées et n'a probablement pas cherché plus loin.
D'ailleurs, pour la petite histoire, AB ne voulait que la TV, mais Toei a insisté pour qu'il n'y ait qu'un seul licencié tous droits.
Ce qui me semble logique, vu qu'il faut passer par l'aval de Dynamic Planning. Cela simplifie les choses en quelque sorte de n'avoir qu'un seul licencié.
Bref, AB n'était pas "le meilleur", ils ont juste fait jouer une clause vieille de 20 ans et c'est bien dommage que cela n'ait pas été évoqué par le magazine. Il n'y a rien de honteux là-dedans (j'aurais fait pareil à leur place) et ça aurait montré tout l'intérêt que portent encore les éditeurs vidéo à cette licence.
Les éventuelles raisons contractuelles ne regardent nullement le public. Cela reste l'affaire des cocontractants, après évidemment, on peut toujours mentionner que plusieurs distributeurs/éditeurs cherchaient à obtenir un contrat de licence.
Mais bon, de toute façon, pour discuter de la pertinence de l'ensemble du dossier Goldorak de 8 pages d'Animeland consacré à Goldorak, je trouve cela outrancier dans le principe (surtout au vu de l'ensemble des circonstances que nous connaissons) et même tout bonnement ridicule de comparer l'édition de Déclic à celle d'AB.